Le web africain a besoin de véritables régies publicitaires
- jonathan587
- 24 août 2015
- 3 min de lecture

Mars 2015. Le continent africain a très clairement entamé son virage digital. Le mobile a pénétré toutes les couches de la population, les réseaux sociaux ont largement été adoptés et les sites internet de toutes sortes se sont multipliés sur la toile: actualités musicales, actualités sportives, informations économiques, actualités politiques en passant par la vie des people et autres stars locales...
Une myriade d'éditeurs a vu le jour aux côtés des poids lourds le plus souvent issus de la presse qui ont dupliqué leur support de prédilection au media digital.
Si la tendance actuelle se veut des plus encourageantes au regard notamment de la croissance soutenue du nombre de nouveaux sites publiés chaque année par les éditeurs africains, leur pérennité et leur qualité « commerciale » peine à s’aligner aux standards internationaux.
Attention, nous parlons là d’une vue d’ensemble et d’un sentiment partagé par de nombreux internautes africains: la qualité n’est pas toujours au rendez-vous …
La faute à un manque de moyens? Si oui, comment y remédier ?
Les revenus publicitaires sont un excellent moyen pour défrayer les coûts d'hébergement, financer une rédaction ou le développement du site et peuvent constituer une motivation non négligeable pour le maintien ou non d'une activité éditoriale.
De fait, les internautes qui sont habitués aux pratiques publicitaires américaines et européennes remarqueront immédiatement les différences criantes de la publicité en ligne sur des sites africains.
À première vue, il semble que les sites africains sont moins susceptibles de relayer d'importantes campagnes publicitaires que les sites occidentaux. Pour preuve, de nombreux sites populaires sur le continent africain ont très peu de publicités, voire pas du tout.
L’autre principale différence dans les pratiques publicitaires des sites à destination des internautes africains est sans aucun doute l'absence d’annonces réellement ciblées pour leur audience.
Alors que dans leur grande majorité, les internautes africains sont davantage susceptibles d'utiliser un service à destination du marché Africain (continental ou de la diaspora) qu'un service américain par exemple, pratiquement aucune plateformes généralistes n’est en mesure de proposer des annonces publicitaires typiquement ciblées « Afrique » et ce au détriment des annonceurs potentiels et des éditeurs. Combien d’internautes de Yaoundé ou de Kinshasa seraient intéressés par des cours de l'Université de Washington ? A l’inverse combien de parisiens d’origne ivoirienne régiront à une réduction de 30% auprès de leur agence de voyage pour tous les vols à destinations d’Abidjan au cours des 48 prochaines heures ?
Vous l’aurez compris, la solution est bien d'utiliser les réseaux publicitaires ciblés non pas en fonction des seuls critères de démographiques ou de la position géographique des internautes mais adaptés à leurs centres d'intérêt et à plus forte raison lorsqu’ils naviguent sur des sites dits "africains".
C'est pour apporter une réponse digitale concrète aux éditeurs africains espérant tirer des revenus de leur site internet et aux annonceurs africains souhaitant atteindre leur cible via le web que nous avons lancé Africads. Avec pour ambition de réinventer l’espace digital "africain".
Quelques plateformes existent actuellement et Africads se distingue en mettant la pertinence des annonces publicitaires ainsi que la performance au cœur de sa stratégie, chose que Adsense (Google) et consort ne sont pas encore en mesure de proposer pour les éditeurs africains actuellement.
En effet, au sein du réseau Africads, les annonceurs paient pour une performance et ont en toute transparence accès en temps réel aux résultats de leurs campagnes marketing. Dans le même temps, les éditeurs sont rémunérés en diffusant des annonces publicitaires adaptées à leur audience et ce en fonction de la réactivité de cette dernière.
Enfin les agences de publicités africaines ou celles souhaitant atteindre la cible des internautes africains, pour le compte d’un de leur client, peuvent étoffer leur offre de services et profiter de la puissance de notre réseau d’éditeurs pour atteindre leurs objectifs.
Alors, à l'aube d'une révolution de la publicité digitale sur le marché africain? Africads ferait-il mieux que Google ?
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